Bordel de merde. 'Commence à y en avoir marre de la reconstruction du sanctuaire. L'autre gonzesse ne pourrait pas tout simplement demander aux gardes ? Ou alors engager des professionnels tient, elle est plein aux as la bougresse. Alors pourquoi ce serait aux chevaliers d'or de reconstruire le sanctuaire ? Non seulement j'en ai rien à foutre de tout ça, mais en plus, moi je détruis, je ne reconstruis pas. Non mais elle ne veut pas non plus que je conduise un tracteur ou une grue ? Elle a vu ma tronche ? Pauvre cruche.

C'est donc irrité que je me levais, passant ma main dans ma crinière d'un gris portant légèrement sur le blanc. Je reniflais d'un air hautain, seulement vêtu d'un pantalon simple, bien qu'un peu trop grand. Ne prenant même pas la peine de faire ma toilette, les cheveux en pétard et pieds nus, je quittais le temple du Cancer. En passant devant la maison de la vierge, je remarquais que quelque uns des chevaliers étaient déjà au travail. Mais pas la personne que je cherchais. Sans intérêt. Je ne pris même pas le temps de m'arrêter et continua mon chemin, non sans entendre le scorpion pester contre mon manque de savoir vivre.

« Ta gueule l'Arachnide ! » m'écriais en levant la main pour lui faire un doigt, sans même me retourner.

J'entendis une roche tomber sur le sol, et d'après les bruits, ils durent s'y mettre à plusieurs pour empêcher Milo de me sauter à la gorge, ou en l'occurrence, au dos. Peu importe. J'haussais les épaules et continuait ma route jusqu'à la maison que je cherchais à atteindre. Celle du chevalier aux goûts douteux. Je vous vois venir, bande de nases, je ne parle pas de la mienne mais celle des Poissons. Avec ses roses ignobles de partout. Partager entre l'envie de les arracher une à une ou alors d'ajouter des têtes décoratives, je préférais jouer la carte de la prudence et de laisser le jardin d'Aphrodite en paix.

Avec un râle non réprimé et convainquant de mâle dominant, je donnais un coup de pied dans la porte pour l'ouvrir. Inutile de regarder les lieux, sa décoration ne m'intéressait pas et il ne me fallu que quelques pas pour atteindre sa chambre.

« Allez la belle au bois dormant, on se lève ! »

C'est d'une poigne assez ferme, que j'attrapais le poignet d'Aphrodite ainsi que le drap sous lequel il était couché. Je tirais de toutes mes forces pour le lever, et le drap avec parce que ça ne m'étonnerait pas qu'il soit à poil dessous. Sans lui laisser le temps de protester ou même de me questionner, je le tirais de force hors de la maison des poissons.

Oh non non, je n'allais pas redescendre jusqu'à la maison de la vierge pour aider les autres, j'ai déjà dis que j'en ai rien à foutre de ça. Shaka peut même dormir dans les égouts que j'en aurais rien à foutre. Ou même avec Athéna tient, ça aidera peut-être Miss Gros Lolos à se bouger à trouver de l'aide. Non à la place, je dépassais la temple du grand pope pour entrer dans les sources chaudes du sanctuaire.

Rien de mieux qu'un début de mâtiné pour se rafraichir ainsi, surtout pendant que les autres travaillent et transpirent. Je trouve même la situation assez jouissif, je dois bien l'avouer. Je lâchais enfin Aphrodite, ou plutôt, je ne me gênais pas pour tirer sur son drap que je jetais sur le côté du bassin. Après m'être débarrasser de mon pantalon, c'est cul nu que j'entrais dans la source chaude, laissant l'eau réchauffer mon corps. Je m'adossais au bassin et ferma les yeux pour savourer ce moment de pure détente. Enfin, après quelques minutes, je rouvris les yeux pour observer Aphrodite et sa longue chevelure turquoise, dont l'apparence était en harmonie avec la beauté de l'eau. Aphrodite, nu dans un bassin. Une scène des plus sensuelle et pourtant c'était comme s'il trouvait naturellement sa place dans ce lieu. Comme pour casser le magnifique tableau qui se tenait devant moi, j'émis un sifflement peu orthodoxe.

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