Saint Seiya New Beginning
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L'histoire se passe après la guerre contre Hadès. Les chevaliers sont revenus à la vie, mais les tensions montent.
 
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 Pour se reconstruire [PV Camus]

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Milo du Scorpion
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Milo du Scorpion

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MessageSujet: Pour se reconstruire [PV Camus]   Pour se reconstruire [PV Camus] I_icon_minitimeJeu 7 Juil - 15:48

Camus me regardait avec son éternel air blasé, celui qu’il prenait quand je faisais des bêtises ou que j’avais des idées complètement folles comme celle-ci. Il n’y avait vraiment que lui pour me supporter et rester calme, sans s’énerver. Bien sur parfois, il me faisait la morale pour me faire entendre raison (ce qui ne marchait quasiment jamais !). Mais comme d’habitude, il finissait toujours ma céder ! Et cette fois n’était pas coutume. Camus soupira avant de déclarer que si on se dépêchait les autres chevaliers d’or ne pourront pas nous empêcher de partir. Évidemment il savait quelle serait ma réaction. Sautant en l’air je gigotais des bras dans tous les sens, avant de sauter sur le dos de Camus avec un crie de triomphe ! Je suis irrésistible je sais je sais !! Camus finissais toujours pas céder à tous mes caprices, si bien que par avance, je savais ma victoire.

« KYAAAAAA GAGNEEEEE !! Allez cours ! »

Je riais tout seul, fière de moi, n’ayant pas l’intention de descendre du dos de Camus. Après tout, c’est lui qui avait dit que j’avais besoin de repos, donc bon, fallait assumer. Parfois je me demandais si je n’étais pas schizophrène sur les bords. N’oublions pas que la veille j’avais fait une tentative de suicide et qu’aujourd’hui je faisais l’idiot, comme un gamin heureux. Mais c’était tout à fait calculé ! Pour le moment je ne voulais pas revenir sur ce qu’il c’était passé hier. Je voulais simplement profiter de la présence de Camus, et mettre mon plan à exécution. Et personne ne pourrait m’en empêcher. C’était une idée complètement folle et irréfléchie. Parce que pour préparer un voyage il fallait du temps, on s’y prenait à l’avance, pas le jour même sans argent ni billet de train, ni vêtements ! Parce que oui j’avais pris les affaires de Camus mais pas les miennes !

Comme l'avait prévu Camus pendant tout le voyage jusqu'à l'aéroport, je fis des vrais caprices pour faire cajoler et porter. Même arrivé à destination, j'avais attrapé la haut de Camus, me laissant trainé par terre, tendit qu'il marchait, et que je moi j'hurlais à plein poumons, tapant des pieds, lui provoquant la honte de sa vie. Mais Camus était resté digne, droit et fière, à avancer jusqu'à l'accueil, faisant comme si rien ne se passait.

Arrivé à l'accueil, je pris les choses en main. Évidemment, je n'avais pas d'argent pour prendre les billets. J'avais ordonné à Camus d'une voix autoritaire (et surprenante) qu'il attende plus loin, il ne saura pas la destination avant d'être dans l'avion. Je dus vraiment insisté pendant une demi heure pour que la femme veuille bien daigner appeler le Japon, plus précisément la demeure de Saori Kido. Puis cette fois-ci ce fut auprès d'Athéna que je dus insister pour qu'elle finance notre voyage. Au départ, elle refusa, disant que ce n'était pas le moment de prendre des vacances alors qu'une nouvelle menace se préparait. Elle ordonna qu'ils retournent illico presto au sanctuaire avant de subir sa colère. Mais il s'avérait que ce n'était pas sa colère qui allait me faire peur ! Ma pauvre Athéna tu me connais mal ! Lorsque j'avais quelque chose en tête, impossible de me l'enlever. Alors en bon harceleur
professionnel, je continuais d'argumenter, jusqu'à que furieuse, et abandonnant, me laissant ma victoire, Athéna déclara que le voyage sera aux frais de Shion ! Oh oh … y'en a un qui n'allait pas être content, tant pis ! Athéna a parlé, je n'ai rien à me reprocher ! Elle s'écria de me dépécher de lui passer la femme de l'accueil et qu'elle ne voulait plus entendre parler de moi pour le restant de ma vie et qu'au moindre faux pas, je ne m'en sortirais pas comme ça ! Oui oui, c'est cela ! Ah ses gamines ! Radine ! En plus elle ne manquait pas d'argent, loin de là !

Une fois le problème d'argent réglé, je pris les billets d'avion et couru le plus vite possible, embarquant Camus avec moi. L'avion partait dans quelques minutes.

***

Nous voilà enfin dans le dit avion, direction la france. Nous y étions en fait depuis plusieurs heures. Camus lisait un livre calmement, emprunté à un voisin d'avion, alors que moi je ne cessais de soupirer, ne tenant pas en place. C'était prévisible, hors de question que je reste sans bouger pendant des heures. Alors je ne cessais d'harceler Camus avec mes
« Camus c'est loooong ! » « Camus, j'ai faiiiiim ! » « Camus il fait chaud ! » « Camus j'ai envie de faire pipi ! » « Camuuuuus c'est quand qu'on arrive ??? » « Mon Camuuuuus, j'ai mal aux fesses à force de rester assis sur ce siège, qui en plus n'est pas confortable » « CAMUUUUUUUUUUUS J'EN AI MAAAAAAAARRE !!!!!! » « Camus fait moi un bisous !!!! » « Camus je veux un câlin !! ». Et les passagers se mirent eux aussi à râler, n'en pouvant plus d'entendre ce grand gamin et priant Camus de le calmer un peu. Je me contentais de faire une mine boudeuse, puis essayer de dormir. Puis enfin, nous arrivâmes à Paris ! Enfin … non …. l'avion était entrain d'atterrir, jusqu'à que je décrète que j'en avais marre d'attendre !! Je me levais de mon siège, disant à Camus que je l'attendais « en bas ». Celui-ci me lança un regard interrogateur et ne comprit que trop tard. Je brisais une fenêtre ronde de l'avion, avant de réussir à me faufiler dedans et tomber dans le vide de plusieurs mètres et de me casser la figure sur le sol, roulant par terre, manquait de peu de me faire piétiner par la roue d'un avion qui décollait. Mon petit saut avait attirer l'attention de tout le monde, qui hurlait d'horreur. Mais le grand Milo se releva d'un bon, avec un regard et un sourire triomphant ! Malgré le sang qui coulait sur son visage, il était en un seul morceau et allait très bien !! Et puis en plus, j'étais en bas avant les autres ! Bon plus qu'à attendre Camus !
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MessageSujet: Re: Pour se reconstruire [PV Camus]   Pour se reconstruire [PV Camus] I_icon_minitimeVen 8 Juil - 13:52

Parfois Camus regrettait amèrement d’être aussi concilient avec Milo. Il avait bien du mal à comprendre comment il pouvait se montrer aussi patient avec lui alors que s’il aurait s’agit de quelqu’un d’autre, le français se serait montré intransigeant. Peut être était-ce du au fait que Milo avait été le premier à s’approcher du Verseau lorsqu’on l’enleva de sa France natal pour l’entrainer ici-même à devenir ce qu’il était aujourd’hui : un chevalier d’or. Quoi qu’il en soit, il était toujours bien incapable de dire non à son ami et il finissait irrémédiablement par lui céder. Le pire était que le scorpion ne cachait en rien sa fierté lorsqu’il cédait à ses multiples caprices, une véritable plaie ! Alors qu’il lui sautait sur le dos, le verseau du patienter quelque seconde pour ne pas perdre son équilibre, Milo hurlant de courir ! Il était presque paradoxal de voir le Verseau interagir ainsi avec le scorpion alors qu’il gardait systématiquement son charisme glacial, presque aristocratique, blasé… Attrapant la valise, il se mit alors à courir comme lui avait demandé son ami, se concentrant pour ne pas rater une marche qui leur promettait une chute plus que douloureuse.

Au fond de lui, il espérait que personne ne les aurait aperçut même s’il savait que cela tenait véritablement de l’impossible. En deux temps trois mouvements les deux comparses se retrouvaient sur la route pour l’aéroport. Regardant le paysage défilé devant ses yeux, le Verseau ne prenait pas la peine de demander où son ami comptait l’emmener, il connaissait trop bien la réaction de celui-ci et savait d’avance qu’il ne le lui dirait rien avant d’être arrivé à destination. Malgré tout, sa part de chevalier d’or lui rappelait que leur petite escapade n’avait rien de raisonnable et leur retour serait très certainement saluer par un sermon de la part du grand pope ou même d’Athéna. Fermant les yeux, il se flagellait mentalement d’avoir encore céder à son ami, devinant que cela pourrait très bien leur couter.

Après plusieurs minutes de caprice sur le chemin, ils arrivèrent enfin à l’aéroport. Mis directement de côté, le Français du attendre dans un coin que Milo lui revienne avec des billets d’avion. Ignorant encore tout de sa destination et même du coup de téléphone pour quémander l’argent nécessaire à ce voyage. C’est dans l’avion que les choses commencèrent littéralement à se corser. Restant digne malgré tout, Camus supportait avec froideur les enfantillages de Milo, le rappelant à l’ordre de temps en temps tout en sachant que cela ne servait strictement à rien. Il finissait par s’enfoncer dans son siège en espérant que personne ne le remarque lui. Milo était littéralement plus difficile que tous les enfants qui pouvaient être présent dans cet avion.

Et ce n’était que le début. Alors qu’ils s’apprêtaient à atterrir, le scorpion décida que pour lui le voyage était terminé, quittant l’avion sans crier gare en brisant un hublot. Le verseau ne pouvait être que témoin de cette nouvelle preuve d’immaturité que pouvait avoir son ami. Se cachant plus profondément dans son siège, il patienta lui que l’avion soit sur la terre ferme et qu’on l’autorise à quitter son siège pour rejoindre l’aéroport et enfin se rendre compte du lieu où il se trouvait : La France.
Son cœur se réchauffa légèrement, revoir un pays qu’il n’avait plus visité depuis sa plus tendre avait le don de l’émouvoir même si les traits de son visage restait inexpressif. Mais pour l’heure, il n’avait pas le temps de se laisser aller à la nostalgie du moment…Allant directement récupéré un Milo ensanglanté, il lui fit la morale :


« T’es inconscient, tu aurais pu blesser quelqu’un à l’intérieur de l’avion ! Milo, tiens toi un peu… »

Commençant les modalités pour pouvoir quitter l’aéroport, ils se retrouvèrent enfin à l’extérieur…Sans aucune destination précise.

« Merci… »

Fini-t-il malgré tout par dire à l’attention de son ami. La France était un pays qui lui manquait, la preuve en était par les innombrables ouvrages en français qu’il possédait. Même s’il ne l’avait connu que quelques années, retirer bien trop tôt de son pays natal pour son avenir de chevalier d’or. Il n’en restait pas moins que ce pays était les racines même du Verseau. Observant alors Milo avec autant de froideur que de sévérité, il lui demanda sérieusement !

« Et maintenant ? »
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Milo du Scorpion
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MessageSujet: Re: Pour se reconstruire [PV Camus]   Pour se reconstruire [PV Camus] I_icon_minitimeMer 20 Juil - 15:41

La tension dans l’avion était à son comble, tout le monde c’était précipité aux fenêtres pour voir si le fou furieux c’était bel et bien suicidé. Mais non, le drôle de spécimen aux longs cheveux bleus faisait des bons sur le sol, agitant les bras dans de grands gestes pour montrer que tout allait bien. Pendant ce temps le compagnon de cet homme, Camus, était resté stoïque pendant toute cette scène, gardant un calme olympien. Mais il aurait certainement préféré être une petite souris, pour trouver un trou où se terrer et ne plus jamais en sortir.

L’avion n’avait pas encore atterrît, et je me retrouvais obligé d’attendre une fois de plus, faisant les 100 pas et baillant de fatigue. Il faut dire que nous n’avions pas beaucoup dormit la nuit dernière et les émotions avaient été fortes, m’épuisant encore plus. Sans parler du sang que j’avais perdu. Je regardais mon bras bandé. Nous n’avions pas parlé de cet acte fou et désespéré et c’était peut être mieux ainsi. Mais cependant je n’avais rien oublié de ce qu’il c’était passé la veille et j’en avais encore gros sur le cœur. Mais j’avais bien l’intention de faire changer Camus d’idées, lui et moi, nous ne pouvions pas ne plus être amis, parce que ça causerait notre propre destruction. Vous allez me dire, pourquoi ne pas changer d’attitude pour commencer ? Parce que je veux rester moi-même, le fougueux Milo que j’ai toujours été. Parce que sinon ce ne serait plus moi. Hors ce n’était pas un autre Milo qui avait attiré Camus, mais bien moi, avec mon audace. Moi qui avais gagné là où tous les autres chevaliers d’or avaient échoué. Moi j’étais arrivé à apprivoiser Camus avec mon audace et mon insistance qui avait fini par avoir raison de lui. Et il fallait que cette fois-ci je gagne encore. Car ça avait toujours été mon rôle de construire notre amitié et je relève encore le défit.

Enfin, Camus arriva à son tour, sans perdre de temps pour me faire la morale, de son habituelle voix à la fois calme et froide, mais contrôlée, sur le fait que j’aurais pu blesser quelqu’un. Oui effectivement, je n’avais pas pensé à ce détail sur le moment, mais seulement à mon petit confort et moi. Et ce n’était pas dans cet avion que j’allais trouver du confort. Oui le scorpion est un arachnide bien égoïste. Je lui fis un petit sourire d’excuse, à la fois mignon, attendrissant et maladroit. Ses sourires enfantins dont j’étais le seul à avoir le secret. Un sourire qui touchait Camus à chaque fois. Manipulateur ? Oui c’est vrai, mais tout est permit !

Observant les moindres traits du visage de Camus, je fus déçu de ne voir aucune autre émotion que son froid habituel. Je fis une mine boudeuse. Je savais pourtant que l’endroit où nous nous trouvions avait ému Camus mais encore une fois il ne le montrait pas. Evidemment je ne m’attendais pas à un sourire rayonnant mais tout de même. Je faisais des efforts et lui il ne ….. Oh mais !!


« Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah ton visage c’est adoucit !!!! Pendant un quart de secondes certes, mais je l’ai vu !!! Je l’ai vu !! Je l’ai vu !!!!! J’ai tout vu !!!! »


Je sautais sur place, excité comme une puce en riant aux éclats, tel un enfant tout heureux d’avoir reçu le cadeau qu’il attendait depuis bien longtemps. Camus du se maitriser face à ses paroles qui ne pouvait que le gêné. Remarque, il était habitué à ce genre de preuve d’affection. Puis Camus me posa la question ! Et maintenant ? Qu’est-ce qu’on allait faire maintenant ? Héhé ….. ouips ! Qu’est-ce qu’on allait faire maintenant oui ? J’éclatais d’un rire gêné en me frottant les cheveux, montrant bien que je n’en avais pas la moindre idée. Après tout, rien n’avait été préparé. C’était un voyage improvisé suite à mon impulsion légendaire. J’avais l’aide financière d’Athéna oui, mais je ne connaissais absolument pas les environs. Allez Milo, t’es bien capable de te débrouiller tout seul ! Ne gâche pas tout ! Je réfléchissais à toute vitesse. Le problème était que je n’avais jamais quitté la Grèce, mis à part pour me rendre sur l’île d’Andromède en mission pour le pope avec Aphrodite. Bref, inutile de revenir là dessus. Alors j’appréhendais un peu, me demandant si tout allait bien se passer, mais d’un autre côté, j’avais hâte de partager ces moments exclusifs avec Camus !

« Ne t’inquiète pas mon Camus ! Je gère touuuut !!!! Contente-toi de profiter de ton voyage ! Après tout c’est Paris Camus, Paris !! Et puis …. C’EST NOTRE PREMIERE FOIS A TOUS LES DEUX !!! »


Evidemment, comme prévu, à cause du lapsus de cette phrase, beaucoup de personnes se retournaient vers nous, certains amusés, d’autres choqués. Et moi je me contentais d’afficher un grand sourire ! Bien sur que je l’avais fais exprès, j’avais bien choisis mes mots à hurler. Un véritable gamin oui. Je tirais la langue à Camus et fit un « coucou » de la main aux gens qui nous regardais. De toute évidence la honte et le malaise n’étaient pas des sentiments que je connaissais. Mais ce que je disais était vrai, c’était notre premier voyage tous les deux. Je n’étais jamais allé voir Camus en Sibérie, occupé par mon propre entrainement, et puis hors de question que j’allais dans le « Pays-Froid-De-Canard » comme je l’appelais. Ayant vécu toute ma vie dans ce pays chaud qu’est la Grèce, moi je vous dis, en Sibérie j’allais attraper la mort. J’en frissonnais rien que d’y penser.

Bon revenons à nous moutons ! Il fallait que je trouve un hôtel et vite ! Allez Milo réfléchit ! Vite vite vite !!! Bon premier plan, exploration des alentours de l’aéroport. Je dis à Camus de ne pas bouger d’ici, lui laissant sa valise, puis je partis de l’aéroport en courant. Je ne mis pas longtemps à trouver mon bonheur. Un office tourisme !! Je retournais auprès de Camus et lui remit une tonne de cartes dans les bras. Des plans de la ville, des lieux à visiter, des hôtels pas trop chers et d’autres plus luxueux. Ainsi que de bons restaurants. J’avais bien vu une pizzeria à côté de l’aéroport, mais connaissant Camus, ce n’était même pas la peinte d’y compter. Il était déjà agacé qu’à chaque fois qu’il venait dans mon temple, je lui faisais manger une pizza (ou qu’il en retrouvait des morceaux périmés de partout, même dans mes placards ou sous la couverture, sans parler du désordre général de la pièce.)

Je lui repris la carte de l’hôtel, sachant que lui allait en choisir un sobre et que moi je voulais lui offrir le voyage de ses rêves. Et puis ce n’était pas moi qui payait mais Athéna enfin non le grand pope ! Donc je n’allais pas me gêner. Bien sur Camus n’avait pas besoin de ce détail, sinon adieu le romantisme. Je lui fis un grand sourire.


« Je choisis l’hôtel !! Toi tu choisis le restaurant, ce que tu veux manger ! »

Je trifouillais dans la carte, à la recherche d’un hôtel pas trop loin et bien couteux. Trouvé !!

Vingt Minutes plus tard, nous pénétrâmes dans …. Une suite nuptiale ! Bah quoi ? Tant qu’à faire !! Autant aller jusqu’au bout hein ! J’avais tenu à ce que Camus ne soit au courant de rien. J’avais mis mes mains sur ses yeux et les enleva enfin.


« TADAM !! Tu peux ouvrir les yeux !! Alors qu’est-ce que tu en penses »


Je couru dans la pièce, sans perdre de temps, pour aller m’avachir dans le grand lit. Oups .. un grand lit, un seul lit …….. tant pis, ne nous accommodons pas des détails sans importances ! Me redressant, j’ouvris une porte au fond de la pièce, qui donnait à la magnifique salle de bain. Oh je sens qu’il y en a un qui allait y rester deux heures ! Moi !! Pour le coup, j’étais assez fière de moi ! Tout était parfait !!! Ah non ! Pas encore !! Il me fallait un dernier caprice. Je bondis sur Camus, me collant à lui. Nous étions à Paris !!! Il fallait y aller !! C’était obligé !!

« Mon Camuuuus ?? Je veux aller à Disneyyyyy !! »
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MessageSujet: Re: Pour se reconstruire [PV Camus]   Pour se reconstruire [PV Camus] I_icon_minitimeDim 31 Juil - 11:15

« Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah ton visage c’est adoucit !!!! Pendant un quart de secondes certes, mais je l’ai vu !!! Je l’ai vu !! Je l’ai vu !!!!! J’ai tout vu !!!! »

Et c’était à ces paroles que Camus s’adoucissait, c’était incroyable le pouvoir que possédait Milo sur lui. Meilleur ami d’enfance…A cette pensée, le sourire qui c’était affiché sur le visage du Verseau s’estompa légèrement. Camus se demandait réellement si tout cela était raisonnable, si tout cela avait un sens au final. Serait-il capable de se pardonner ce qu’il avait du faire pour la bonne cause ? Il avait trahit tout le monde, trahit la confiance de Milo et même celle d’Athéna d’une certaine manière. Son cœur se pinça, mais il ne laissa rien transparaître sur son visage…Posant simplement sa main sur le haut de la tête du scorpion, lui demandant ce qu’ils allaient bien faire maintenant.

Milo lui répondait alors qu’il n’avait pas à s’inquiéter, qu’il s’occuperait de tout. Acquiesçant en sachant d’avance qu’il n’aurait de toute façon pas son mot à dire, il préférait garder l’usage de la parole pour calmer le jeune homme si le besoin devait s’en faire sentir…Actuellement, le Scorpion resplendissait d’un bonheur que le Verseau ne voulait pas voir s’estomper, incapable de lui dire non, aujourd’hui plus qu’à n’importe qui…Camus dédiait entièrement cette journée à son ami. Certainement en avait-il tout deux besoins d’une certaine manière mais il savait que tout cela ne serait que temporaire tôt ou tard il faudrait parler, user de ces mots douloureux, dire la vérité, faire preuve de franchise et mettre les choses à plat. Mais ce n’était pas pour maintenant, en attendant, le jeune homme de glace préférait laisser son meilleur ami profiter de ses instants et puis au fond de lui…Camus aussi voulait profiter de ce moment. Laissant le jeune homme aller chercher divers cartes et autre prospectus sur la France, Camus profitait du paysage…Certes, il ne s’agissait là que d’un aéroport et de son parking mais le ciel lui semblait déjà si différent entre ici et la Grèce. C’était une étrange sensation que de retrouver le pays qu’il avait abandonné lorsqu’il était encore qu’un enfant.

En deux temps trois mouvements la puce électrique qu’était son ami d’enfance l’avait emmené à l’entrée d’un hotel…Enfin…Camus le supposait puis qu’il n’eut véritablement le temps de voir quoi que soit étant donné que Milo lui cachait la vu de ses deux mains. Pas très assuré, il laissa son cosmo lui permettre de s’y retrouver malgré l’état d’aveugle dans lequel il se trouvait…Au bout de quelques nouvelles minutes, la vue lui fut rendu…Se retrouvant face à un luxe dont il n’avait absolument pas l’habitude, il observait la chambre…Se rendant compte qu’il s’agissait avant tout d’un hotel hors de prix mais aussi d’une suite pour jeune marié…

« Milo…Tu ne pense pas que t’exagère un peu ? »

Il n’avait pas pu s’empêcher de lui faire la remarque alors qu’il faisait quelque pas à l’intérieur de la chambre. Les lieux étaient bien assez vaste et luxueux pour donner envie à quiconque d’y entrer et de ne plus jamais en ressortir. Observant l’unique lit présent, malgré sa grandeur, il s’inquiéta légèrement à l’idée de dormir avec Milo dans le même lit. N’y voyez pas là une forme quelconque de machisme ou autre, ce ne serait pas la première fois pour eux mais cela l’était depuis qu’il avait ressuscité. Regardant encore une fois Milo, celui-ci n’avait pas tardé à revenir rapidement dans ses bras…Réclament directement de sortir, d’allez à Disney…

Il était vrai que la chose à faire en ces lieux était très certainement ce parc mais sur le moment…Le verseau n’en avait absolument pas envie. Resserrant doucement ses bras autour des épaules de Milo, il ferma les yeux, ressentant soudainement toute cette fatigue accumulé depuis leur départ et même avant. Se reculant, il se mit à sourire à Milo, c’était le geste habituelle qu’il avait lorsqu’il s’apprêtait à lui dire non à quelque chose…Un sourire…Comme si cela pouvait tout changer…


« Tu ne veux pas qu’on reste ici…On se commande de quoi manger au room service…Et on profite de tout ce que cette chambre a à nous offrir… »

Eloignant Milo de ses bras, il regardait d’un coup d’œil la salle de bain qu’il pouvait observer au loin…Il se damnerait pour une douche bien froide et revigorante. Ne se sentant absolument pas la force d’aller affronter la foule d’un parc d’attraction, ni même les heures de marches que cela demandait.

« Demain à la première heure on sera devant le parc d’accord ? »

Se retourna pour regardé son ami d’enfance, il avait lui aussi plus d’un tour dans son sac pour que Milo ne lui refuse rien. Ce jeu se faisait parfois dans les deux sens. Ainsi, fixant Milo avec un regard moins froid et plus soutenu, il l’amadouait pour qu’il ne lui refuse pas cette simple journée de repos…Qui en réalité n’en serait très certainement pas une avec le scorpion dans la même chambre mais bon…
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MessageSujet: Re: Pour se reconstruire [PV Camus]   Pour se reconstruire [PV Camus] I_icon_minitimeJeu 11 Aoû - 7:53

La première réaction de Camus fut de me demander si je n’exagérais pas un peu. Evidemment, je m’attendais à une telle réaction de sa part. Camus avait plus la tête sur les épaules que moi. Calme et réfléchit, il prenait de bonnes décisions, ne s’engageant certainement pas dans une chambre d’hôtel hors de prix s’il n’en avait pas les moyens. Quant à moi, je ne regardais pas les prix, ne pensant qu’à faire plaisir à mon ami, avec ma tête remplit d’idées les plus farfelues les unes que les autres. Mais cette fois-ci l’argent n’était pas un problème, puisque c’était Shion qui payait. Bon évidemment, je n’allais pas le dire à Camus, sinon adieu le romantisme. Surtout que je ne suis pas sur que Camus accepterait de rester ici s’il savait la vérité. Il aurait tout de suite quitté l’hôtel pour se dénicher un igloo. Et vous me voyez moi dans un igloo ?? Parce que franchement, je préfère le grand lit qui avait l’air bien mielleux et cette chambre spacieuse, où il ne faisait pas un froid de canard. Habitué à la chaleur de la Grèce, je n’avais pas la même résistance au froid que Camus. Mon corps était déjà parcouru de plusieurs frissons. Il ne faisait pas super froid non plus mais j’allais mettre du temps avant de m’habituer à cette température. Camus lui devait être bien contant qu’il fasse plus frais.

« Moi ? Exagérer ? Non ce n’est pas mon genre voyons … bon peut-être qu’un peu. Mais ça n’a pas d’importance, contente toi de profiter et fait moi confiance pour une fois ! »

Oui me faire confiance était peut-être un peu trop demander pour quelqu’un comme Camus qui me connaissait si bien. Alors je me forçais à le regarder d’un air sérieux, sans éclater de rire, pour paraitre plus crédible. Ce qui faisait en fait un peu comique, du fait que tout le monde savait que le scorpion n’était sérieux que pendant les combats.

Après avoir manifesté mon envie d’aller à disney, Camus m’avait tout de suite calmé, me disant qu’il était fatigué et qu’il préférait rester tranquillement ici, profitant de tout ce que cette chambra avait à nous offrir. Et commander notre repas au room service. Je me mordis les lèvres, m’apprêtant à refuser et argumenter, faire le caprice du siècle jusqu’à qu’il cède. Malheureusement, si je savais faire en sorte que Camus me cède tout, le Verseau avait plus d’un tour dans son sac. Il savait comment me faire flancher et que je suis quelqu’un de sentimental, qui ne résistait pas à un quelconque élan de tendresse. Alors quand Camus posa ses mains sur mes épaules, je sentis le piège à plein nez. Habituellement le contact physique n’était pas le point fort de mon ami et je voyais bien ce qu’il avait en tête. Mon soupçon se confirma lorsque Camus me fit un sourire. Raaaaaah je le savais !!! Vipère !! Tu n’es qu’une vipère Camus !! Il savait très bien comment me faire fondre, que je ne résistais pas à ses sourires, si rares mais si charmants. Et justement parce qu’ils étaient rares, ils étaient encore plus beaux, leur donnant plus d’importance. Je me mordis les lèvres, les joues rouges malgré moi, comme à chaque fois que Camus me prenait par les sentiments. Je secouais la tête alors qu’il reculait, sachant d’avance que cette victoire était pour lui. Hé oui, quand il s’agissait de Camus, j’étais si faible. Le fougueux scorpion, incapable de lui tenir tête.


« Bon d’accord ! Tu as gagné !! »

Ma mine boudeuse, promettant mille vengeances. J’avais horreur de perdre, habitué à avoir tout ce que je voulais. Oh ne croyez pas que j’ai été un enfant pourri gâté, bien au contraire. Mes parents sont morts assez tôt, j’étais tout jeune, 5 ans. J’ai vécu dans la rue pendant un an. Oui à 5 ans je volais dans des marchés pour avoir de quoi manger et ne pas mourir de faim. Jusqu’au jour où je tombais sur une bande de voyou, voleur, qui avait plus besoin de moi, que moi j’avais besoin d’eux. Mais au moins je n’étais pas tout seul, ce qui était plutôt agréable. La solitude, j’avais horreur de la solitude contrairement à Camus. J’étais le plus doué de la bande malgré mon jeune âge. Nous voulions des objets de valeurs. Oui j’étais devenu un voleur professionnel à l’âge de 5 ans. Choquant et pathétique n’est-ce pas ? Certaines personnes ne comprendront pas, mais si on ne veut pas mourir de faim, maladie ou autre, vivant dans la rue, on est bien obligé d’agir. Puis Kanon m’avait trouvé. Ou plutôt je l’avais trouvé, lui et sa nourriture, que j’avais tenté de voler. Ma vie au sanctuaire avait commencé peu après cette rencontre. Seul Kanon était au courant de ce passé, Camus lui-même était toujours dans l’ignorance et je n’avais pas l’intention de lui raconter. Je crois que je lui ferais trop honte.

« Profiter de toute ce que peut nous donner cette chambre ? Tu sais qu’on est dans une suite nuptiale mon Camus, donc ce que tu dis fait vachement louche ! A moins que tu te considères comme une jeune mariée qui veut se faire défleurir ce soir hihi ! »

Charmant hein ? Je lui tirais la langue. Le gêner en retournant ses propos contre lui était un petit moyen de me venger de m’avoir fait céder et rougir avec son adorable sourire. Mais Camus contrôlais plus facilement ses émotions que moi. Il fallait vraiment le prendre au dépourvu pour qu’il soit gêné. Et moi j’étais bon comédien. Me rapprochant de Camus, j’attrapais son menton entre mes doigts, le forçant à me regarder, sans resserrer ma prise sur lui. Après tout, le but n’était pas de lui faire mal. Je le regardais intensément, rapprochement dangereusement mon visage du sien, les yeux brillants d’une fausse émotion que j’arrivais facilement à contrôler …. Avant de me rendre compte que j’étais réellement émotif et que je ne contrôlais rien du tout. De mon autre main, je laissais mes doigts effleurer délicatement les douces lèvres de Camus. …. STOP !!! PANIQUE !!! STOP !!! MARCHE ARRIERE !!!! Me forçant à revenir à la réalité, je lâchais subitement Camus et déclara avec un grand sourire, ignorant volontairement les battements précipités de mon cœur.

« Je vais à la douche le premier !! Et toc !! »

Sans lui laisser le temps de réagir, en quelques secondes, je m’enfermais dans la salle de bain. Je me laissais aller contre la porte, fermant les yeux, me calmant doucement. J’avais faillis faire la plus grosse erreur de ma vie. Ce n’était pas le moment de tout gâcher Milo. Pas de bêtises !

Enlevant mon haut, je me penchais devant le miroir, les yeux plongés sur le bandage autour de mon bras. Je l’enlevais doucement grimaçant à cause de sang séché collé au bandage. Bon allez ! Je tirais d’un coup sec, m’arrachant un petit crie parce que je m’étais mordu la langue. Jetant la bande à la poubelle, je rinçais mon bras avec l’eau du lavabo et regarda le plaie. Les émotions de la veille m’avaient horriblement chamboulé, mis dans tous mes états. Je n’arrivais pas à croire que j’avais tenté de me suicider. Je n’imagine même pas la culpabilité de Camus si j’étais passé à l’acte, si je n’étais plus là aujourd’hui. Soupirant une énième fois, je terminé de me déshabiller et prit une douche chaude, à la limite du bouillant, si bien que ma peau commençait à rougir. Mais ça ne me dérangeait pas, j’aimais cette sensation de chaleur. Camus et Milo. Le froid et le feu. Il en a toujours été ainsi. Frottant ma tignasse bleu et épaisse avec du shampoing, j’en mettais au passage de partout hors de la baignoire. Pas grave, Camus nettoierait !

Dix minutes plus tard, je sortis de la salle de bain, en peignoir, les cheveux trempés (pas bien séché, je mettais de l’eau de partout) encore plus ébouriffés que d’habitude, semblable à un hérisson, plein de nœuds. Camus était allongé sur son lit, un livre à la main, plongé dans sa lecture. Où est-ce qu’il avait trouvé ce livre lui ? J’accentuais ma mine boudeuse, il devait faire attention à moi, pas à un fiche livre, qui je paris, et tout nul !!! Où dans un langage bizarre que seul Camus doit connaitre !! Rat de bibliothèque, je suis sur que tu étais le petit intello dont tout le monde se moquait à l’école ! Et si j’aurais été avec toi, si quelqu’un osait se moquer de toi, je lui aurais pété la figure et puis …. Oula revient sur Terre Milo, tu repars dans ton délire là ! Bon j’avais une idée de génie ! Je grimpais sur les jambes de Camus, m’asseyant sur lui. Je le fixais d’une manière très étrange, en faisant de gros yeux, rapprochant mon visage, comme si je voulais l’hypnotiser, mettant parfois la tête sur le côté, faisant des yeux le plus gros possible. Ce petit jeu dura une bonne dizaine de minutes. Camus devait se demander ce que je fabriquais et ce qui pouvait bien clocher chez moi. Soupirant j’abandonnais la partie encore une fois pour prendre la parole.


« Mon Camus tu me brosses les cheveux ? Ils sont pleins de nœuds de partout ! »

Oh tout le monde le savait qu’on ne touchait pas à la chevelure sacrée du scorpion sinon je risquais de sortir mon dard. Mais Camus c’était différent. Surtout que je savais que pour brosser mes cheveux, ce serait un vrai combat, même Camus serait incapable de les dompter. Il allait mettre trois ans. Et moi j’aimais le contact des mains de Camus dans mes cheveux, ça m’apaisait, ça me faisait du bien. C’est donc pour celui que je lui demandais. Hé oui, tout était stratégique ! Malin hein ?!
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